Support de formation a propos du commerce equitable exemple
Support de formation a propos du commerce équitable exemple
Le commerce équitable est né de la volonté des acteurs sociaux de proposer une alternative au modèle économique dominant. Son objectif est de bâtir un commerce international équilibré où les producteurs du Sud obtiennent un prix plus juste pour leurs produits, ce qui permet de contribuer au développement durable des communautés. Au Québec, le commerce équitable a pris de l’ampleur après la publication de l’ouvrage « Une cause café » de Laure Waridel, cofondatrice d’Équiterre, en 1997. L’ouvrage a provoqué un véritable engouement pour le commerce équitable. Depuis quelques années, force est de constater qu’il y a une certaine baisse d’intérêt des consommateurs envers le commerce équitable. Elle se reflète notamment dans le ralentissement du taux de croissance des achats de produits équitables (OCR 2014). Paradoxalement, malgré une présence accrue des produits équitables sur le marché québécois, un certain scepticisme demeure quant à ses bienfaits. Selon l’Observatoire de la consommation responsable (OCR), entre 2010 et 2015, la confiance des Québécois s’est fragilisée. Effectivement, une méfiance envers la fiabilité de l’information véhiculée sur ce marché s’est installée.
Il faut dire que la multiplication des labels certifications et, par le fait même, de la segmentation des objectifs visés par ces derniers ont entraîné une certaine confusion chez les consommateurs. Il devient difficile pour les consommateurs de distinguer les labels de développement durable de ceux de commerce équitable (Durochat et al., 2015). Les alliances entre certains labels et acteurs du marché conventionnel ajoutent à la complexité de la situation et surtout, sèment un doute quant à l’authenticité des labels dits « équitables ». De plus, pour certains consommateurs avertis, le commerce équitable ne semble plus une priorité et se retrouve surpassé par d’autres enjeux tels que la consommation locale (OCR, 2014). Afin de stimuler l’intérêt des Québécois pour le commerce équitable,
Équiterre s’est donné pour mandat de redéfinir clairement les messages véhiculés quant aux impacts du commerce équitable sur les communautés productrices du Sud dans un contexte actuel, afin d’éclairer les consommateurs et de rétablir la confiance envers ce marché. Pour mener à bien ce mandat, l’organisme a d’abord tracé la progression du marché des produits équitables au niveau mondial, au Canada et au Québec. Ensuite, il a réalisé une revue de la littérature récente sur l’état des lieux du commerce équitable et de ses impacts, ainsi qu’une série d’entretiens avec des acteurs qui développent et font la promotion du commerce équitable, principalement sur la scène québécoise. Ce rapport présente l’analyse de cette revue et de ces entretiens permettant de dégager les principaux impacts positifs sur les communautés productrices du Sud.
1.2. Méthodologie
Pour la réalisation de ce rapport, Équiterre a entrepris les étapes suivantes :
- Un recensement des données de vente des produits équitables à l’échelle internationale, canadienne et québécoise;
- Un recensement des études d’impacts du commerce équitable;
- Une analyse de neuf études d’impacts du commerce équitable;
- L’élaboration d’un tableau synthèse pour présenter ces impacts;
- Une série d’entretiens avec neuf acteurs du commerce équitable au Québec.
La première étape a consisté à faire un recensement de la littérature disponible et relative au sujet. Neuf études ont été retenues en se fondant sur les critères de sélection suivants :
- La date de publication : Les études publiées avant 2012 ont été écartées, afin de s’assurer que le rapport corresponde le plus possible à l’état actuel des lieux.
- L’étendue géographique : Les études portent sur des initiatives de commerce équitable sur les continents américain, africain, asiatique et océanien.
- La diversité des produits : Les études s’intéressent à des produits variés comme les produits alimentaires, les fleurs, l’artisanat et les vêtements.
- La diversité des sources : Les études proviennent de sources variées (universitaires, gouvernementales, organismes à but non lucratif et un consortium).
Par la suite, les résultats des études ont été compilés dans des tableaux comparatifs, en fonction d’indicateurs qui permettent d’évaluer les impacts du commerce équitable. Le choix des indicateurs est grandement inspiré par les indicateurs développés par le Committee On Sustainability Assessment (COSA) et est corroboré par l’utilisation de ceux-ci dans plusieurs autres études d’impacts du commerce équitable2 . La seconde partie du rapport présente les impacts positifs du commerce équitable du point de vue des acteurs québécois. L’objectif est de vérifier si les témoignages d’intervenants qui travaillent sur le terrain soutiennent les conclusions de la première partie du rapport. Les personnes interviewées représentent des organisations et des entreprises qui ont de l’influence dans le domaine du commerce équitable au Québec. Elles ont été sélectionnées sur la base de leur expérience et de leur proximité avec les communautés productrices.
Les entretiens ont porté sur les aspects suivants :
- Les caractéristiques de l’organisme ou de l’entreprise dont l’intervenant fait partie : Son histoire, son fonctionnement et ses activités.
- Les impacts du commerce équitable pour les communautés productrices : Les impacts les plus importants du commerce équitable et leur durabilité.
- Les relations avec les partenaires du Sud : La nature des liens et la durée des partenariats.
1.3. Portée du rapport
En raison des objectifs du rapport, nous avons décidé de faire abstraction des différentes certifications du commerce équitable afin de nous intéresser à ce qui rassemble toutes les initiatives. Nous avons donc abordé le commerce équitable en tant que mouvement social. Ainsi, les études sur lesquelles s’appuie le portrait global concernent des coopératives qui adhèrent aux principes du commerce équitable sans égard à aucun label. Il est à noter que certaines (ou plusieurs) coopératives qui ne sont pas officiellement certifiées, mais qui suivent tout de même les principes du commerce équitable arrivent à des résultats tout aussi intéressants. Nous sommes, néanmoins, bien conscients qu’il existe d‘importantes distinctions entre les certifications. Les tableaux en annexes 6, 7 et 8 présentent l’évaluation de l’International Institute for Sustainable Development (IISD) de certains labels sur les plans économique, social et environnemental. Le guide international des labels de commerce équitable explique les différences entre les systèmes de garanties. Il expose également les différences entre les labels de développement durable et ceux de commerce équitable3 .
- PROGRESSION DU MARCHÉ DES PRODUITS ÉQUITABLES
Cette section vise à tracer la progression du marché des produits du commerce équitable. Par contre, il est difficile de dresser un portrait complet de la situation, en l’absence d’un organisme mondial qui recueille des données exclusivement sur le commerce équitable et qui regroupe l’ensemble des certifications qui s’y rapportent. C’est grâce à l’étude des différents changements qui ont traversé le mouvement, ainsi qu’à l’analyse des données nationales et régionales et de celles des produits qui portent un label de développement durable (dont fait partie le commerce équitable), qu’il est possible de dégager les grandes tendances du marché équitable. La naissance du commerce équitable remonte à 1946. Il se développe d’abord, à cette époque, par les métiers d’art pour ensuite se tourner vers les produits alimentaires, dans les années 80. La création de la filière labellisé du commerce équitable mène à un accroissement rapide des ventes. Parallèlement, une foule d’autres certifications de développement durable ont aussi vu le jour, tels que Rainforest Alliance, UTZ Certified ou encore 4C Association. Dans certains marchés, ces labels ont aujourd’hui une grande importance.
Au niveau mondial
L’histoire du commerce équitable débute avec l’artisanat. En 1946, Edna Ruth Byler, une bénévole du Mennonite Central Committee rapporte de Porto Rico le travail des artisanes afin de le vendre directement aux femmes de sa communauté en Pennsylvanie. Vingt ans plus tard, cette initiative débouchera sur la naissance de l’ancêtre des magasins Dix Mille Villages. Aujourd’hui, ces magasins distribuent le travail de 60 000 artisans à travers leur vaste réseau, dont 35 magasins au Canada (Ten Thousand Villages). Parallèlement, les Magasins du monde-Oxfam ont vu le jour en Europe. Plus tard, ces organisations se sont regroupées pour former la World Fair Trade Organization (WFTO). Dans les années 80, le commerce équitable connait une forte croissance avec la création de la certification des denrées alimentaires. La certification permet d’introduire les produits équitables dans les grandes chaines de magasins, puisqu’elle porte sur les produits et non sur les organisations. Elle permet de : « décloisonner le commerce équitable des réseaux alternatifs, pour mieux l’offrir à un plus vaste bassin de consommateurs » (St-Pierre, 2010).
Le tournant du siècle est caractérisé par l’apparition de plusieurs autres labels de développement durable et d’une segmentation des objectifs visés par ces derniers. Par exemple, ces nouveaux labels s’adressent tantôt au consommateur qui désire protéger les forêts, tantôt à celui qui vise le développement des communautés de producteurs ou encore à celui qui veut contribuer aux pratiques durables de certaines productions (Lemay, 2013). En 2015, l’Ecolabel Index a répertorié plus de 450 labels de développement durable qui englobent des labels de commerce équitable. Depuis 2009, le State of Sustainability Initiatives (SSI) project produit un rapport annuel concernant les initiatives de certifications volontaires de développement durable. Les chercheurs y déterminent les parts de marché de des différents marchés de produits certifiés.
Les données portent sur 16 organismes de certification internationaux : IFOAM, RA/SAN, FSC, ETP, Fairtrade, GlobalGAP, PEFC, UTZ Certified, RSPO, BCI, CmiA, 4C Association, RTRS, RSB, Bonsucro et Pro Terra (Potts et al. 2014).
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Ces informations mènent à deux constats. D’une part, il faut noter la grande influence des labels de développement durable dans certains marchés. Ainsi, dans le cas du café, la proportion de café certifié est passée de 15 % à 40 % de la production globale entre 2008 et 2012, ce qui représente un taux de croissance annuelle plus rapide que celui du café conventionnel (Potts et al., 2014). Le marché néerlandais du café illustre bien cette croissance fulgurante. En 2012, près de la moitié du café vendu aux Pays-Bas était certifiée. Deux chercheurs de l’Université de Wageningen concluaient d’ailleurs que l’adoption d’un label de développement durable était devenue une stratégie efficace pour les entreprises en vue de renforcer leur position sur le marché (Ingenbleek et Reinders, 2012). La banane est aussi un bon exemple de l’infiltration de la certification équitable sur le marché. En Suisse, les bananes équitables représentent 53% du marché (Max Havelaar). Ce résultat a été obtenu grâce à la décision de trois grandes chaines alimentaires, encouragées par les consommateurs, d’offrir uniquement des bananes équitables.
Le second constat concerne l’écart entre la production qui est certifiée et la proportion de cette production qui est vendue sous les termes des labels de développement durable. Il s’explique par la faible demande de produits certifiés. Il est en effet fréquent que les producteurs n’arrivent pas à trouver d’acheteurs pour leurs récoltes et doivent en écouler une partie sur le marché conventionnel (Vandorpe, 2014).
Au Canada
Le commerce équitable a fait son entrée au Canada dans les années soixante par le biais de la vente d’artisanat du Mennonite Central Committee. L’intégration de produits alimentaires certifiés équitable sur le marché canadien ne se fera qu’en 1998 avec comme seul produit le café. D’autres produits se sont ajoutés. Fairtrade Canada compile les données des ventes de produits équitables certifiés Fairtrade depuis 1998. La disponibilité des produits certifiés Fairtrade a constamment évolué, passant des boutiques spécialisées aux grandes chaines de magasins, entrainant ainsi une augmentation du volume des ventes (Ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Canada, 2012). L’évolution du volume des ventes pour le café et le chocolat traduit bien cette tendance.
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Aujourd’hui, il est possible de se procurer une multitude de produits équitables tels que : divers breuvages et épices, du quinoa, du riz, du miel, de l’huile d’olive, du lait de coco, des produits cosmétiques, de l’or et des ballons de sports. Plusieurs fruits et légumes équitables sont également disponibles, la banane étant particulièrement populaire. Son arrivée sur le marché canadien, en 2008, a fait bondir les ventes de fruits frais!
Au Québec
La population québécoise a connu le commerce équitable grâce à la campagne d’Équiterre Un juste café. À cette époque, le nombre de détaillants offrant des produits équitables était très limité. Aujourd’hui, le répertoire de points de vente « Où trouver équitable » d’Équiterre dénombre près de 600 adresses, sans compter les grandes chaines de distribution (supermarchés, chaînes de café bistro, etc.), ce qui témoigne d’une nette augmentation de la disponibilité des produits. La présence de l’AQCE, qui regroupe une trentaine d’organisations veillant au rayonnement du commerce équitable dans la province, témoigne aussi de la vivacité du mouvement. Les données fournies par Fairtrade Canada permettent d’avoir une idée du volume des ventes au Québec.
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- PORTRAIT GLOBAL DES IMPACTS DU COMMERCE ÉQUITABLE
L’étude COSA Measuring Sustainability Report occupe une place prépondérante dans ce rapport en raison de la crédibilité de ses auteurs et aussi de la profondeur de l’analyse. Le consortium COSA regroupe des scientifiques, des groupes de producteurs, des firmes privées, des organisations non gouvernementales et des agences de développement de divers pays. Il établit également des relations avec des partenaires locaux, principalement des instituts de recherche dans les pays où il travaille. Il couvre une vaste étendue géographique et est le résultat d’une collecte de données, entreprise entre 2009 et 2013, dans douze pays. En tout, plus de 18 000 fermes et villages ont été interrogés. Il porte sur le café et le cacao, deux produits pour lesquels les certifications volontaires existent depuis de nombreuses années et mesure une grande quantité de paramètres économiques, sociaux et environnementaux à l’aide d’indicateurs clés (COSA, 2013). Le rapport du COSA porte sur sept certifications différentes, soit la certification biologique de l’IFOAM, Rainforest Alliance, Fairtrade, UTZ Certified, 4C, Nespresso AAA et Starbucks C.A.F.E. Practices. Ces certifications sont présentées à l’annexe 5.
3.1. LES INDICATEURS
La présente revue de littérature fait l’analyse des impacts du commerce équitable selon des indicateurs semblables aux indicateurs de l’étude COSA. La définition de chaque indicateur du tableau comparatif est présentée dans la section suivante. Les indicateurs sont répartis selon quatre dimensions : économique, sociale, politique et environnementale4 .
Dimension économique
La dimension économique est l’aspect du commerce équitable qui est le plus documenté. Six indicateurs se retrouvent dans cette dimension.
- Hausse du revenu : hausse du revenu des producteurs et des travailleurs. Elle peut se traduire par une amélioration des conditions de vie.
- Augmentation du prix : augmentation du prix des produits vendus.
- Augmentation de la productivité : rapport entre la production totale et les facteurs de production mobilisés. En agriculture, les facteurs de production comprennent la terre, le travail, le capital physique, les intrants (eau, semences, engrais, produits phytosanitaires) et le capital « humain » (éducation, santé) (Douillet et Girard, 2013).
- Amélioration de la qualité du produit : permet aux producteurs d’accéder à d’autres marchés ou d’obtenir un prix plus élevé pour leurs produits.
- Accès au crédit : possibilité des producteurs et des travailleurs d’emprunter de l’argent. L’accès au crédit permet de réduire la vulnérabilité des producteurs et des travailleurs et de leurs familles par rapport aux imprévus. Il peut servir autant à des projets permettant d’accroitre la productivité de la ferme qu’à des projets personnels.
- Efficacité technique : rapport entre la production obtenue et la quantité maximale qui pourrait être obtenue si les intrants sont rentabilisés (Lambert, 2014). L'efficacité technique influence la compétitivité des fermes. Elle permet également d'éviter le gaspillage des ressources, dans un contexte où celles-ci sont souvent limitées, que ce soit au niveau des ressources financières ou des contraintes naturelles telles que l’accès à la terre et à l’eau.
Dimension sociale
Huit indicateurs ont été retenus pour mesurer les impacts sur le plan social :
- Développement des communautés : amélioration des réseaux d'éducation et de santé, ou encore des infrastructures.
- Augmentation de la formation : augmentation de la formation accessible aux producteurs et aux travailleurs. La formation permet de conscientiser les producteurs et travailleurs sur différents enjeux environnementaux et sociaux. Augmenter la formation peut avoir des effets sur les pratiques agricoles et accroitre la productivité.
- Développement social : fait référence à l’estime de soi, la reconnaissance sociale ou encore l’identification au groupe que les producteurs et les travailleurs peuvent retirer du commerce équitable.
- Amélioration des conditions de travail : conditions matérielles des travailleurs, comme l’accès à l'eau potable et l’accès à des toilettes sur le lieu de travail. Il inclut également l’utilisation d'équipement de protection adéquat. La stabilité d’emploi permet aux travailleurs et aux producteurs de planifier leur futur. Elle se présente surtout sous forme de contrats liant les employeurs aux employés salariés. Pour les producteurs, il s’agit de contrats entre les acheteurs et les producteurs.
- Interdiction du travail des enfants : respect des normes internationales du travail fixées par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui interdit formellement le travail des enfants de moins de 15 ans. Il faut départager l’enseignement du métier de fermier aux enfants par leur famille du travail où leurs droits à la sécurité et à l’éducation sont niés et qui s’apparente à de la servitude.
- Diminution de la pauvreté : l’absence des capacités humaines de base : analphabétisme, malnutrition, longévité réduite, mauvaise santé maternelle, maladie pouvant être évitée (PNUD, 2000). La pauvreté est un phénomène multidimensionnel qui va bien audelà d’un manque de revenus.
- Sécurité alimentaire : « La sécurité alimentaire est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive, qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine (PNUD, 2000)». Elle doit aussi répondre aux exigences culturelles. L’augmentation des revenus et la diversification des cultures peuvent y contribuer.
- Réduction de l’inégalité des sexes : accès aux ressources (éducation, accès à la terre, etc.) sans aucune discrimination basée sur le sexe. Il est souvent mesuré par l’accès des femmes aux postes de supervision et d'administration ou à la participation des femmes dans les processus décisionnels.
Organisation politique
Les organisations de producteurs constituent souvent la structure institutionnelle la plus importante dans les communautés rurales. C’est particulièrement vrai dans les régions éloignées où les services publics sont limités ou inexistants. La compréhension de la gouvernance des organisations de producteurs est donc essentielle pour comprendre le cheminement des communautés vers un développement durable.
La formation d’un groupe de producteurs ou d’un comité de travailleurs est une étape obligatoire pour obtenir la certification équitable. Les organisations de producteurs doivent être des instances démocratiques. Cinq indicateurs sont retenus pour mesurer l’organisation politique.
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4.3. Association québécoise du commerce équitable
Depuis 2011, L’Association québécoise du commerce équitable est l’instance de référence en commerce équitable au Québec. Elle regroupe des bénévoles issus d’organisations non gouvernementales, d’entreprises et des individus. Mission : Soutenir les membres qui rejoignent et qui mettent en œuvre les valeurs et principes du commerce équitable. Ce soutien prend la forme d’actions d’éducation, de promotion, de concertation et de mobilisation. Elle a quatre objectifs : l’éducation et la sensibilisation aux principes, enjeux et impacts du commerce équitable, la promotion et le soutien à la commercialisation des produits équitables, la concertation des acteurs du commerce équitable et la mobilisation des instances politiques et économiques. Activités : Promouvoir les villes, les campus et les écoles équitables en partenariat avec Fairtrade, les Magasins du monde en partenariat avec Oxfam et participer à la relance du commerce équitable en partenariat avec Équiterre. Personne-ressource : Éric St-Pierre, coprésident Il est photojournaliste et auteur de trois livres sur le commerce équitable. Son dernier livre est un survol complet du commerce équitable, du point de vue des producteurs. C’est le fruit d’un projet qui s’est échelonné sur 8 ans, dont 2 ans passés à l’étranger. Traduit en 4 langues, le livre s’est vendu à plus de 40 000 exemplaires.