Cours pour developper les connaissances sur le commerce international et entreprise
Cours pour développer les connaissances sur le commerce international et entreprise
Définitions et concepts
D’une manière générale, les échanges internationaux représentent l’ensemble des flux entre territoires. On peut historiquement recenser les échanges démographiques (émigration et immigration), technologiques (la boussole, la poudre à canon,), culturels ou artistiques (peinture, puis musique puis cinéma et télévision par exemple), sportifs, politiques (par l’établissement de relations diplomatiques qui, formellement, autorisent les échanges directs entre États), et économiques.
Au sens économique, les échanges internationaux regroupent les échanges entre États de biens, de services, de capitaux ainsi que les transferts unilatéraux. L’ensemble de ces échanges sont regroupés dans un document comptable, la balance des paiements (enregistre l’ensemble des échanges de biens, de service et de capitaux entre l’économie nationale et l’extérieur au cours d’une période de référence. (Trimestre, année)).
Cadre conceptuel
C'est au Fonds monétaire international (FMI), chargé par ses statuts de veiller au bon fonctionnement du système monétaire international, qu'est revenue la normalisation des concepts, des définitions, des classifications et des conventions de manière à ce qu'il soit plus facile, au plan national et international, de recueillir, présenter et comparer les statistiques de balance des paiements.
Aspects institutionnels en France
La France établit une balance des paiements complète depuis 1945. Cette responsabilité, d'abord confiée à l'Office des changes, a été transférée à la Banque de France lors de la suppression de l'Office des changes en décembre 1959. Depuis, le rôle de la Banque de France a été plusieurs fois confirmé - décret n° 89-938 du 29 décembre 1989, loi du 4 août 1993 modifiée portant réforme des statuts de la Banque de France -. Actuellement, l'élaboration de la balance des paiements est prise en charge par la direction générale des statistiques - direction de la Balance des paiements.
Le commerce extérieur, ou commerce international (CI) au sens strict regroupe l’ensemble des échanges de marchandises et de services.
Nature des échanges :
- Les échanges de biens portent sur des produits de base utiles aux entreprises (produits agricoles, minerais…), sur des produits énergétiques (pétrole) et sur des biens de production (machines, outillage). On trouve également des produits de consommation destinés aux ménages. Ce sont les produits de consommation finale (vêtements, montres…)
- Les services constituent 1/5e environ des échanges internationaux. Ils comprennent les activités de : transport, assurance, service bancaire, tourisme, loisirs, informatique et communication
- D'autres types d'échanges spécifiques se sont considérablement développés : ainsi, les échanges de capitaux ont véritablement explosé depuis le milieu des années 90. Chaque jour, plus de 1500 milliards de transactions brutes interviennent sur le marché des changes et le marché des capitaux, une grande partie de ces flux étant d'ordre spéculatif
- Les échanges de technologie se sont aussi intensifiés. Il peut s'agir de vente de brevets ou de l'utilisation de ces brevets par des licences d'exploitation. L'ingénierie consiste à vendre des usines clés en main (prêtes à fonctionner), produits en main (on vend l'usine et les licences de fabrication de produits) ou marchés en main (usines + produits + réseau de distribution)
- Enfin, à côté des échanges économiques, on trouve des échanges non quantifiables économiquement (culturels, religieux, philosophiques…) qui permettent de nouer des relations dont certaines aboutiront à des échanges de biens et de services. Enfin, les transferts de population (migrations) caractérisent notre époque et sont aussi l'occasion de flux commerciaux et financiers.
On distingue ainsi :
- La mondialisation (des échanges de biens et services) qui tend à regrouper l’ensemble de ces transferts dans un vaste marché mondial unique, organisé par une institution internationale, l’OMC (157 membres au 24 août 2012), en coopération avec les unions régionales telles que l’ALENA (Canada, USA, Mexique), l’UE (27 membres), le Mercosur (Argentine, Paraguay, Uruguay, Venezuela et Brésil etc.…)
- La globalisation (des mouvements de capitaux) qui tend à regrouper les flux financiers dans un marché mondial unique de sources de financement, organisé par une institution internationale (le FMI et la Banque mondiale) en coopération avec les grandes banques centrales (la FED, la BCE, la banque d’Angleterre, du Japon et de la Chine pour l’essentiel)
II - États des lieux (2011) [1]
On analyse habituellement les échanges internationaux selon trois critères : les échanges en volume, en valeur, et par zone géographique. On constate globalement :
- que le taux de croissance des échanges internationaux progresse plus rapidement que la production
- que la part des services (20% des échanges) s’accroît sur le long terme
- que plus de 80% du commerce mondial est réalisé par la triade (Amérique du Nord, Europe et Asie-pacifique) l’Union Européenne représentant globalement 37,1% des échanges mondiaux en 2011.
Analyse en volume
D’une manière générale, le taux de croissance des échanges internationaux est supérieur à la croissance du PIB. Ainsi, en 2011, le volume des exportations de marchandises ont augmenté de 5%, à un rythme sensiblement plus rapide que la production mondiale de marchandises (2.4%).
Le taux de croissance de la production mondiale est tombe à 2,4 pour cent en 2011 alors Le volume du commerce mondial des marchandises a augmenté de 5,0 pour cent en 2011.
Analyse en valeur
La valeur totale en dollars des exportations mondiales de marchandises a augmenté de 19 pour cent, passant à 18 200 milliards de dollars EU en 2011. Cette augmentation, presque aussi importante que celle de 22 pour cent enregistrée en 2010, s’explique en grande partie par la hausse des prix des produits primaires.
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III - Les justifications du commerce international
On distinguera ici les explications empiriques des fondements théoriques.
Les explications empiriques du commerce international (CI)
- Le CI est lié à l’inégale répartition des ressources (blé, pétrole) et des savoir-faire (le vin français) sur la terre
- Le CI est un facteur de croissance des marchés donc d’augmentation du profit des firmes
- Le CI un facteur de croissance économique par l’intensification de la concurrence (liée à l’ouverture des frontières) et du progrès technique
- Enfin le CI peut être aussi un facteur de stabilité politique par l’accroissement de l’interdépendance des économies. C’est « La paix par la commerce » (St. Watson, fondateur d’IBM)
Les théories du CI
On distinguera ici les théories traditionnelles qui reposent sur la dotation factorielle, des théories plus récentes qui montrent que la rareté relative des ressources sur un territoire ne suffit pas à expliquer l’internationalisation de la production et des échanges
Les théories centrées sur la dotation factorielle [2]
A - La théorie des avantages absolus (A. Smith - 1776) justifie les échanges internationaux par les écarts de prix absolus (nominaux). Conséquence importante, la spécialisation du travail devient alors un mécanisme important pour acquérir un « avantage/prix »
B - La théorie des avantages comparatifs (Ricardo – 1817 et Stuart Mill), explique les échanges internationaux par les écarts de prix relatifs, liés à la productivité physique des facteurs de production. Ainsi, un pays, même défavorisé en termes de prix absolu (au sens d’A. Smith) a intérêt à se spécialiser dans le domaine ou son désavantage est le plus faible. Conséquence importante, dans la lignée d’A. Smith, cette théorie justifie la nécessité du libre échange (car profitable à tous, y compris les économies apparemment dévalorisées) ainsi que la spécialisation internationale et la division internationale du travail [3].
C - La théorie HOS (néo-classique) du commerce international (Heckscher, Ohlin et Samuelson - 1941), apporte deux précisions :
- Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les activités productives qui exploitent le(s) facteur(s) de production dont il est le mieux doté (ainsi les pays du Sud doivent-il se spécialiser dans les industries de main d’œuvre – textile-, alors que les pays développés ont intérêt à se spécialiser dans les activités à forte intensité capitalistique - produits à haute technologie par exemple-)
- Sur cette base, l’intensification des échanges tend sur le long terme à faire converger, de manière non absolue la rémunération des facteurs de production (tendance vers l’homogénéisation des taux d’intérêt, et réduction des écarts de la rémunération brute du travail – rattrapage des niveaux de vie par les NPI tel que Taiwan, Singapour, la Corée etc. -)
Les théories contemporaines
Elles recherchent, au delà des dotations initiales, d’autres sources d’avantages comparatifs :
A - La théorie du cycle de vie du produit (Vernon – 1966), montre que l’avantage comparatif tient aux innovations et à l’importance de la demande sur le marché domestique. Les innovations, à l'origine du cycle de vie d'un produit, apparaissent dans des pays disposant d’un grand stock de capital physique et humain. Le coût de l'innovation est absorbé par la taille du marché solvable dans ces pays. Le bien est exporté lorsque le marché domestique parvient à saturation. La concurrence internationale reprend ses droits, l'innovation étant connue, et les coûts de production deviennent des facteurs de succès. En conséquence, la production peut être transférée vers des pays à bas salaires.
B - La théorie de la concurrence imparfaite et politique commerciale stratégique (Krugman) révèle l’importance de la taille du marché domestique et les conséquences d’une position dominante nationale. Les économies d’échelle ainsi obtenues permettent simultanément de pratiquer d’une part la différenciation du produit (élargissement des gammes et amortissent des coûts de R&D) et, d’autre part la baisse des prix sur les marchés étrangers.
C - Dans la théorie de la demande (Linder - 1970) l’avantage comparatif tient à la taille du marché domestique, mais aussi aux préférences des consommateurs. Cette approche explique pourquoi deux États proches, disposant globalement de la même dotation initiale, sont amenés à échanger des biens de même nature (exportations croisées d’automobile entre la France et l’Allemagne par exemple).
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2. L'internationalisation de l'entreprise
I - L’internationalisation de l’entreprise
L’internationalisation est une stratégie de développement de la firme hors de son marché national (ou marché domestique), afin de bénéficier d’avantages concurrentiels supplémentaires. Les causes de cette ouverture à l’international peuvent être analysées sous deux angles complémentaires. D’une part, l’internationalisation de la firme est liée à des variables générales d’environnement économique et à des facteurs liés à son productive. D’autre part, l’internationalisation de la firme est liée à ses contraintes stratégiques.
Les causes générales
Les variables macroéconomiques
D’une manière générale, l’ouverture vers l’extérieur permet à la firme de conquérir de nouvelles parts de marchés, d’accroître sa notoriété, son influence, son chiffre d’affaires, et de diversifier ses approvisionnements et ses débouchés. Cette ouverture est facilitée par la mise en place d’institutions internationales destinées à réguler les échanges et à réduire les droits de douane ainsi que les obstacles non tarifaires (OMC [1]). De plus la coopération économique régionale se développe par la création de zones de libre échange (Alena) ou d’unions économiques intégrées (UE). Enfin le progrès technique raccourcit les distances, en favorisant simultanément le transport physique des biens et le développement des communications par l’usage des Tice et des réseaux électroniques (Internet).
Les variables de l’entreprise
L’internationalisation, par l’implantation d’unités de production comme par l’exportation, permet de bénéficier de trois types d’opportunités :
- Des opportunités techniques grâce aux gains de productivité des transports (baisse du coût et réduction du temps des transports), grâce aux différences de qualification de la main d’œuvre, et enfin en raison de l’inégale dotation des Etats en ressources productives (matières premières par exemple)
- Des opportunités commerciales, liées à plusieurs évènements : l’apparition de nouveaux marchés (Chine), la nécessité de se rapprocher des nouveaux lieux de production et de consommation, l’apparition d’une homogénéisation partielle des modes de vie et de consommation de certains produits (alimentation, textile, habillement…), génératrice d’économies d’échelle. Enfin l’exportation, comme l’implantation directe à l’étranger, permettent de compenser la saturation progressive de la demande dans les marchés domestiques (biens d’équipement des ménages en Europe par exemple)
- Des opportunités financières liées à différents facteurs :
- Le coût de la main d’œuvre, en fonction du niveau de développement de l’économie nationale, du droit du travail et de la protection sociale.
- Les fluctuations des taux de changes. L’installation dans un pays étranger permet d’échapper aux conséquences des fluctuations des taux de changes (Airbus, comme Dassault envisagent d’implanter des chaînes de production dans les Etas appartenant à la zone dollar, c’est à dire essentiellement hors de la zone Euro).
- Le protectionnisme latent. L’installation dans un pays étranger permet de se protéger contre les conséquences des mesures de protectionnisme déguisé (sur l’acier avec les USA, sur le riz au Japon, sur la banane avec les pays d’Amérique centrale).
- Le régime juridique et fiscal (le taux d’imposition sur les sociétés) en vigueur dans les différents Etats. (Le siège d’Airbus est situé aux Pays bas, pays qui n’accueille pas d’unités de production, et dont le constructeur, Fokker n’est qu’associé à la participation à certains programmes).
Les causes stratégiques
Les facteurs stratégiques d’internationalisation des entreprises sont liés à la recherche de trois opportunités : la diminution des risques, le bénéfice d’avantages concurrentiels, et les opportunités de marchés.
La volonté de diminution des risques, par l’internationalisation, permet :
- De contourner les risques liés à la phase de fin de vie du produit. Un produit en phase de déclin sur le marché domestique (la coccinelle de VW en Europe au début des années 1970) peut être en phase de croissance dans un autre pays (développement de la production de ce modèle au Mexique à la même époque)
- D’échapper au risque de la conjoncture (depuis l’an 2000 on constate globalement le ralentissement de la croissance dans la zone Euro, alors que celle-ci se maintient aux USA et se développe à un rythme soutenu en Inde ou en Chine)
- De réduire le risque de dépendance géographique vis-à-vis des producteurs, pour les Etats comme pour les entreprises (les approvisionnements gaziers de l’Europe dépendent à plus de 25 % de la Russie)
- De déplacer le risque de concurrence. Les produits de l’entreprise peuvent être fortement concurrencés sur son marché domestique, mais bénéficier d’une position plus favorable sur les marchés extérieurs (Nike au début des années 2000 aux USA)
La recherche d’avantages concurrentiels se traduit par la recherche :
- des disponibilités de ressources physiques (matières premières) et des savoir-faire
- des différentiels des coûts du travail
- des incitations publiques, légales ou fiscales (l’aide de la France à l’installation d’Eurodisney à Marne la Vallée, ou de Toyota dans le Nord par exemple)
L’utilisation des opportunités de marché
L’entreprise établi son diagnostic stratégique en fonction des caractéristiques du marché, national et international. Les facteurs liés au marché domestique regroupent essentiellement :
- le degré de concurrence (marché saturé –automobile- ou en situation d’oligopole restreint – lessive-)
- l’état de la réglementation (normes de sécurité ou environnementales, normes sociales) peut placer la firme en situation de désavantage comparatif par rapport aux conditions en vigueur sur d’autres territoires
- les conditions techniques de production (court d’approvisionnement par exemple) peuvent limiter la croissance de la firme.
Les facteurs liés aux marchés étrangers concernent :
- L’internationalisation de la concurrence : le développent rapide de certains nouveaux marchés impose à la firme d’être aussi présente sur ce terrain (PSA en Chine par exemple)
- Les obstacles protectionnistes (tarifaires et non tarifaires), comme les variations des taux de changes conduisent également l’entreprise à implanter de nouvelles unités de production sur ces nouveaux marchés porteurs (Renault en Inde et en Russie)
II - Les choix préalables à l’internationalisation
L’internationalisation de la firme conduit à s’interroger sur le choix du pays (ou vendre ? ou produire ?) comme sur le choix du produit (quelle offre proposer ?), avant d’analyser les méthodes à adopter (voir partie III : Les modalités de l’internationalisation).
Le choix du lieu d’implantation
Le choix du pays d’accueil dépend tout d’abord de la confrontation entre l’ampleur du marché (taille, pouvoir d’achat des consommateurs, croissance envisagée du marché…) et de la capacité de la firme à satisfaire les besoins perçus. D’autres facteurs interviennent également dans la décision de la firme, tels que :
- l’accessibilité physique (état des infrastructures, logistique), commerciale (état de la concurrence, réseaux de distribution, pratiques commerciales) et administrative (normes techniques, pratiques administratives, restrictions aux importations, mode de rapatriement des profits)
- le risque pays (risques de change, stabilité politique, sécurité juridique)
Le choix du produit
Le choix du produit est lié à l’état de la gamme de l’entreprise qui peut donc choisir de proposer :
- un produit actuel sur de nouveaux marchés : (la Clio Renault en Chine),
- un produit nouveau adapté à ces nouveaux marchés (La Logan en Russie ou au Maroc).
III - Les modalités d’internationalisation de la firme
En fonction de ses ressources, du produit, et des caractéristiques du marché étranger visé, la firme doit procéder à un arbitrage entre les trois voies de l’internationalisation : l’exportation, l’implantation et le partenariat, ou impartition, en distinguant les lieux de production des lieux de commercialisation.
Les stratégies d’exportation
L’entreprise maintient la production sur son marché domestique et vend ses produits sur les marchés étrangers. On distingue ainsi :
- L’exportation simple : à partir de son marché d’origine, l’entreprise prend en charge les opérations de transport et de distribution sur les marchés extérieurs (LVMH et le champagne par exemple)
- L’exportation indirecte : l’entreprise recourt à des intermédiaires pour acheminer ses produits sur les marchés étrangers (courtiers, transporteurs maritimes, transitaires etc.)
- L’exportation concertée : l’entreprise se regroupe avec d’autres sociétés pour bénéficier de la compétence de partenaires locaux (groupement d’entreprise, portage ou « piggy back »). Pour les PME, cette méthode permet d’utiliser le réseau commercial d’une grande entreprise (moyennant une commission) sans avoir à supporter les coûts de constitution d’un réseau de distribution à l’étranger. On notera ici que cette stratégie d’exportation s’effectue dans le cadre d’opération d’impartition
Les stratégies d’implantation
L’entreprise installe des unités de production et de commercialisation dans les marchés étrangers. Cette implantation correspond alors à des IDE (investissements directs à l’étranger). On distingue :
- la création d’une succursale (établissement sans personnalité juridique propre)
- la création de filiale (de production, de distribution ou de services), par la constitution d’une société nationale de droit local
Les stratégies d’impartition
L’entreprise s’engage ici dans une stratégie de concentration contractuelle, ou impartition (cf. chapitre « la croissance de l’entreprise »). Cette stratégie permet à des sociétés, éventuellement rivales, de collaborer pour bénéficier du partage de compétences ou d’économies d’échelles, tout en conservant leurs indépendances juridiques.
La coopération internationale inter entreprises prend deux formes principales :
- La création de structures communes soit par la création d’une filiale partagée (entre un producteur et un distributeur par exemple), de type co-entreprise ou « joint venture » (Renault-Dacia), soit par la création d’un GIE ou GIEE (groupement d’intérêt économique européen). Ces modalités permettent de partager les risques, de réduire les apports financiers de chaque partie, de bénéficier d’effets de synergie, de profiter de la connaissance des partenaires locaux, de pénétrer des marchés éloignés (Renault-Nissan) etc
- Le partage de savoirs faire, qui s’exerce sous deux modalités principales :
- soit par les franchises (industrielles ou commerciales) ou la cession de licence (brevets) qui permet au partenaire de la firme d’agir pour leur propre compte en lui versant une redevance,
- soit par le portage, ou le regroupement d’entreprises (voir supra)
IV - Les SMN (Sociétés Multi Nationales)
Le développement du commerce international depuis les années de l’après guerre, et son accélération depuis les années 1980 s’accompagne du développement des SMN (sociétés multinationales) ou FMN (firmes multi nationales) [2]