Formation sur le management de l’innovation dans les entreprises
Formation sur le management de l’innovation dans les entreprises
Introduction Générale
L’environnement économique et social est aujourd’hui en train de se transformer radicalement sous l’effet conjugué, d’une part, d’une large diffusion des technologies de l’information et de la communication (T.IC.) et, d’autre part, d’une montée du niveau général des connaissances et leur intégration dans des logiques productives de plus en plus soumises à un régime de concurrence fondée sur l’innovation continue et la création de ressources.
En ce début du 21 ème siècle, l’innovation est diffusée dans les discours institutionnels (entreprises et collectivités locales..) comme une source de croissance et de progrès, le moyen privilégié d’un développement durable dans les pays industrialisés et d’une amélioration du niveau de vie des pays en voie de développement, et ce comme l’atteste le rapport des nations unies pour le développement (PNUD) de 2001, les innovations réalisées dans le domaine de l’alimentation, de la médecine, de l’informatique sont autant d’opportunités qui permettent à ces pays de s’engager dans un processus de développement.
Au niveau micro économique, l’innovation est utilisée avec efficacité par certaines entreprises comme vecteur de leur compétitivité, toutefois elle est perçue par beaucoup d’autres comme une contrainte, un passage nécessaire voire obligé pour s’adapter aux évolutions de l’environnement : obsolescence technologique, ouverture à la concurrence internationale, exigence de différenciation des consommateurs.
En effet, l’innovation est devenue une dimension centrale du management de l’entreprise. L’intensité de la concurrence oblige les entreprises à développer des produits et des modes organisationnels innovants. La mise sur le marché de nouveaux produits permet aussi de rester en phase avec les attentes des clients ou de les stimuler. De même, l’amélioration continue des modes de fonctionnement interne est un moyen de maintenir et d’élever la compétitivité de la firme.
L’activité de l’innovation revêt donc une dimension stratégique, elle détermine la capacité de l’organisation à surpasser ses concurrents dans la durée. L’innovation peut être utilisée pour asseoir différents types de positionnement stratégique : renforcer ou acquérir un avantage concurrentiel sur marché existant, se positionner sur un
nouveau marché sur lequel elle n’est pas présente, élargir le champ stratégique selon une dimension géographique.
D’où, certainement l’intérêt porté de plus en plus au management de l’innovation par l’entreprise à travers la création notamment de métiers dédiés au management pour l’innovation (chef de projet innovation, marketing de l’innovation…), les publications et recueils d’articles, et les colloques qui succèdent à un rythme accéléré.
On est loin des années 60, période durant laquelle seule la recherche et développement (R/D) faisait l’objet d’un management, désormais la problématique du management de l’innovation explore d’autres champs : l’écoute des besoins du marché, le savoir faire de toute l’entreprise. Le management de l’innovation recouvre donc un ensemble très varié d’actions interdépendantes dans l’espace et dans le temps. Le management de l’innovation s’affirme comme véritable champs disciplinaire, et investit de plus en plus d’activités diversifiées et de décisions dans l’entreprise.
Problématique
Toutefois, si cette tendance ou` l’innovation apparaît comme véritable facteur clé de succès qui nécessite d’être managée, à travers la création de conditions à l’intérieur de l’organisation qui facilitent une solution satisfaisante, est vérifiée dans le cas des économies occidentales, le cas des pays en voie de développement et plus particulièrement les cas de l’Algérie, ou` l’environnement concurrentiel et naissant suite à la récente libéralisation de l’économie est encore très peu analysé.
L’analyse de la l’organisation de l’entreprise algérienne d’aujourd’hui, montre que celle-ci, ne ressemble en rien à celle qui a prévalu durant la période de l’économie administrée, mais elle n’est pas pour autant devenue une entreprise capitaliste à l’instar de celle des économies avancées.
Les changements structurels observés dans l’environnement économique ont eu deux types de répercussions sur les entreprises, en premier lieu, sur l’organisation et en second lieu, sur la culture managériale ou la manière de gouverner les entreprises.
Sur le plan organisationnel, le contexte de transition et d’ouverture économique, pousse l’entreprise algérienne à améliorer son modèle organisationnel, peu hiérarchisé et faiblement flexible, et ce à travers un processus d’apprentissage.
Sur le plan cultuel, l’entreprise algérienne délaisse sa fonction sociale inhérente à la période de planification et passe à une vision économique centrée sur la performance et la rentabilité, qui remet la satisfaction du besoin du client au centre de la démarche de l’entreprise. C’est toute la manière de penser, de faire et de procéder qui a changé.
La manière dont se conjuguent ces deux aspects à savoir organisationnels et culturels détermine les stratégies et politiques mise en œuvre par les entreprises algériennes notamment dans le domaine de l’innovation.
Par ailleurs, les dépenses en Algérie en matière de recherche et développement représentent moins de 1% du PIB1. Cette faible part s’explique en grande partie par la faiblesse de la part du secteur privé dans l’investissement en recherche. L’innovation est plus ou moins présente dans les grandes entreprises (Sonatrach, Saidal, Cevital, etc.), cependant les PME ne participent pas assez aux activités de recherche et d’innovation. En l’absence de statistiques qui concernent l’innovation en Algérie, on prend comme indicateur le dépôt de brevets d’innovation, l’Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI) a enregistré jusqu’à présent plus de 2000 inventions protégées par des brevets, dont 80% sont d’origine étrangère, les 20% restantes concernent les grandes entreprises nationales et très rarement les PME.
Les PME algériennes se caractérisent souvent par une insuffisance des capacités d’innovation. En effet, plusieurs obstacles entravent le développement des projets d’innovation dans ces entreprises. La plupart des entreprises de petite taille ont des ressources financières limitées. Pour financer les efforts de recherche et développement ou les investissements liés à l’innovation, ces entreprises se trouvent confrontées à l’obstacle de l’accès au financement externe. En Algérie les banques n’accordent pas assez de crédits aux PME, et il y a une absence de marché assurant une offre de capital-risque ou de capitaux d’amorçage.
Un autre obstacle qui entrave le développement de l’innovation dans les entreprises de petite taille, est le manque d’information sur les évolutions technologiques.
Il y a un manque de maîtrise des technologies et des nouveaux savoirs pour soutenir le processus de l’innovation. En effet, les compétences internes des PME algériennes (chercheurs, techniciens, agent de production et de commercialisation, etc. devant pouvoir absorber les opportunités technologiques) sont faibles. A ce titre, il faut souligner qu’en Algérie il n’existe pas de soutien financier des pouvoirs publics à la formation pour les petites et moyennes entreprises afin d’améliorer leur compétence.
La mise en place de politiques publiques d’aide à l’innovation est d’une grande importance pour faciliter l’émergence du processus de l’innovation dans les PME. Les aides financières en faveur de ces entreprises ont pour objectif de soutenir les investissements liés à l’innovation et l’effort de recherche. Les relais et les structures d’appui (CALPI2, CACI3) permettent aussi aux petites et moyennes entreprises de
réunir les connaissances et les savoir-faire et facilitent les transferts de technologies, afin de favoriser le développement des projets d’innovation.
Cependant, en dépit des efforts mis en place et de la prise de conscience des enjeux, les pouvoirs publics algériens n’ont pas encore réussi à instaurer une véritable politique d’innovation afin de promouvoir le développement et la compétitivité des entreprises.
A cet état de fait, l’objectif de notre recherche s’attellera à s’interroger sur :
Quels sont les principaux déterminants des activités d’innovation dans les entreprises algériennes ? Et quel est l’impact de la dynamique de l’innovation sur les performances économiques de ces entreprises ?
Plus particulièrement les questionnements suivants :
Est ce que les innovations produites dans les entreprises algériennes trouvent leur fondement dans les formes managériales (apprentissage, compétences et incitations internes) ou plutôt dans leurs modes de coopération avec les partenaires et les caractéristiques de la demande ?
Comment les entreprises algériennes gèrent elles le processus d’innovation ?comment articuler entre stratégie d’entreprise et innovation ?
Quels sont les obstacles qui peuvent entraver le processus d’innovation dans les entreprises algériennes ? Quelle appréhension de la relation entre innovation et performance dans le cas algérien ?
Hypothèses de travail
Une brève lecture de la littérature économique sur l’innovation et la compétitivité des entreprises dans le cas à la fois des pays développés et des pays en voie développement nous fait sortir certains éléments de réponse :
Hypothèse 01 : L’innovation n’est pas déterminée principalement par des éléments internes à l’entreprise. C’est l’idée que les entreprises algériennes n’ont pas encore accumulé suffisamment d’apprentissage du fait des faibles pressions concurrentielles.
Hypothèse 02 : La nature de la demande, les sources d’information et les formes de coopération de l’entreprise jouent un rôle dans la construction de la performance de l’innovation. La reconfiguration de l’environnement des entreprises et des structures de l’offre suite à la transition économique s’est accompagnée d’une modification de la structure de la demande domestique sous l’aspect qualitatif, à savoir l’évolution des préférences du consommateur, et sous l’aspect quantitatif, à savoir une montée en intensité de la demande.
Hypothèse 03 : Les pratiques organisationnelles et de gestion de connaissance favorisent le lancement de l’entreprise dans une activité d’innovation. C’est l’idée que l’adoption de ces pratiques (gestion de l’innovation, management de la qualité) par une organisation stimule la créativité individuelle en lui fournissant le contexte pour créer et échanger les connaissances.
Hypothèse 04 : Les entreprises algériennes sont très peu enclines à s’engager dans des projets innovants en raison de la multiplicité des obstacles à l’innovation (absence de personnel qualifié, manque de financement…etc.).
Hypothèse 05 : La productivité des entreprises algériennes tient à leurs capacités à produire de nouveaux savoirs et d’acquérir de nouvelles connaissances.
Intérêt du sujet
La problématique de l’innovation en Algérie est très récente et pour témoigne le faible nombre de publications et de rencontres scientifiques (forums, colloques) ayant trait à cette question.
En effet, peu d’études empiriques se sont focalisées sur le processus d’innovation dans les entreprises algériennes pouvant expliquer l’implication de ces entreprises dans ce processus, les phénomènes susceptibles d’influer sur leur capacité à innover, et les obstacles qui entravent le développement des activités d’innovation dans ces entreprises. C’est dans cette perspective que nous s’inscrit notre recherche avec une tentative de contribuer à éclaircir certains contours de la question d’innovation en Algérie
Ainsi, l’intérêt de notre étude est double. D’une part, elle permet aux acteurs économiques (pouvoirs publics, entreprises…) ainsi qu’à toute personne s’intéressant à la question traitée, de mieux saisir les déterminants de l’innovation ainsi que les stratégies à adopter pour aller dans ce sens, dans un contexte d’économie de marché. D’autre part, notre travail permet notamment dans un environnement de plus en plus mondialisé de mieux saisir les enjeux économiques et sociaux qui sous tendent ce phénomène en vue d’en tenir compte.
Méthodologie de recherche :
L’approche méthodologique et épistémologique adoptée dans le cadre ce travail de recherche est une double approche : analytique, d’une part, et empirique d’autre part.
Premièrement, une approche analytique, pour conceptualiser le corpus théorique de la gestion de l’innovation dans l’entreprise en vue mieux saisir cette nouvelle démarche et pratique.
Deuxièmement, une approche empirique ; ou` l’on part des résultats de l’enquête de la Banque Mondiale menée en Algérie en 2007 sur 600 entreprises appartenant à différents secteur d’activité et sur différentes régions géographiques, pour modéliser ce qu’on peut appeler le modèle algérien de l’innovation.
Plan de travail
Pour la réalisation de ce travail et donc apporter des éléments de réponse aux questions que nous nous somme posées au départ, il nous semble assez judicieux de le formaliser en deux grandes parties :
La première partie est consacrée à la présentation du dispositif théorique inhérent à la gestion de l’innovation, tout en insistant sur son contenu et ses contours éventuels, nous tenterons en plus de mettre en relief les aspects analytiques et pratiques par lesquels elle se traduit dans les entreprises.
La deuxième partie rendra compte d’une évaluation empirique de type économétrique de l’innovation dans le cas du secteur des services et de l’industrie manufacturière en Algérie. Et ce, à travers une tentative d’appréhender la nature des déterminants de l’innovation et de la relation entre innovation et performance des entreprises algériennes, ce qui constitue un élément décisif pour l’obtention d’un avantage concurrentiel durable.
Introduction de la partie 01 :
La globalisation des marchés, l’accroissement du rythme de renouvellement de l’offre, les dispositifs réglementaires ou encore la montée des défis environnementaux et sociétaux ont contribué à renforcer la place de l’innovation dans la stratégie des entreprises, en tant que facteur de compétitivité.
En effet, toutes les recherches menées en sciences de gestion confirment que les entreprises innovantes; celles qui sont capables d'utiliser la nouveauté pour améliorer leurs processus de fabrication ou de différenciation à leurs produits et services l'emportent sur leurs concurrents en termes de part de marché, de rentabilité croissante ou de capitalisation boursière.
Toutefois, le management de l'innovation est un art difficile et risqué de par sa nature même : la plupart des nouvelles technologies ne se laissent pas transformer en produits et services et, généralement, les nouveaux produits et services ne débouchent pas tout le temps sur des succès commerciaux.
Autrement dit, l'innovation peut renforcer la compétitivité mais elle nécessite un ensemble de connaissance et des aptitudes différentes de celles des managers qui gèrent les affaires courantes. La gestion de l'innovation est interdisciplinaire et plurifonctionnelle, mais la plupart des textes et écrits relatifs à la gestion mettent l'accent sur un seul paramètre par exemple, la gestion de la recherche-développement, production et opérations, commercialisation, mise en point de produits et développement des structures; c'est-à-dire l'accès à la performance.
L’organisation des processus d’innovation fait l’objet d’améliorations constantes, avec un double objectif : favoriser l’accès aux marchés des produits et des services de l’entreprise d’une part et intégrer des ressources scientifiques et technologiques aussi bien internes qu’externes d’autre part.
Pour nourrir ces processus, l’entreprise s’appuie en outre sur des actifs immatériels clés : les compétences et la maîtrise des technologies tout d’abord, mais aussi les réseaux relationnels, les capacités organisationnelles, le système d’information, etc.
Une fois de plus, le succès d'une entreprise pourrait dépendre de la façon dont elle est capable de gérer efficacement l'innovation de ses produits au-delà de nombreuses barrières afin d'optimiser ses résultats et conquérir des parts de marché de plus en plus importantes.
Les deux dernières décennies ont été marquées par une extension progressive du champ des acteurs concernés par l’innovation. Ainsi, les processus centraux intègrent aujourd’hui la veille, l’intelligence économique, le management de projets de R/D, le marketing, la créativité et le design. On remarque également une attention croissante portée à l’expression d’idées nouvelles issues des acteurs bénéficiant d’un regard de « terrain ». Cette tendance au maillage, au développement des interactions, se poursuit : l’intégration amont-aval-marketing étant maintenant acquise, les interactions avec les achats, le commercial, la gestion des marques, le juridique ou la fabrication deviennent des axes de progrès essentiels.
De ce fait, la capacité de tirer profit des évolutions des marchés, l'art de chercher des idées d'innovation pertinentes et leur mise en œuvre deviendront des facteurs de plus en plus importants au fil des années.
L’objectif qui sous-tend la conception de cette première partie de notre recherche est d’appréhender le phénomène d’innovation dans l’entreprise et de mieux saisir son articulation à la stratégie d’entreprise dans un environnement concurrentiel de plus en plus rude.
Cette partie sera donc scindée en deux grands chapitres. Un premier chapitre, ou` l’on discutera la notion d’innovation dont le champ sémantique, est extrêmement large avec un rappel de ces principaux enjeux tant sociaux et économiques. Et enfin, nous exposerons la démarche et spécificités des actions de management de l’innovation dans l’entreprise.
Dans le second chapitre, nous tenterons de mettre au clair l’articulation entre l’innovation et la stratégie d’entreprise, et ce qui est à l’origine de l’obtention d’un avantage concurrentiel durable, vecteur de compétitivité et d’augmentation des parts de marché pour une entreprise.
Introduction du chapitre 01
L’innovation met en mouvement l’économie dans son ensemble. L’acte d’innover est devenu une entreprise complexe à laquelle participe une multitude d’acteurs économiques : entreprises, institutions publiques, individus. Tous jouent à des degrés divers un rôle fondamental dans le lancement, la coordination et la commercialisation de nouvelles marchandises et technologies. Mais comme les marchés aujourd’hui sont complexes et changeants, ces acteurs du projet commun d’innovation sont à la recherche de normes, de règles et d’institutions adéquates à travers lesquelles, ils pourront organiser l’activité innovante afin de maîtriser les risques et les coûts.
L’organisation structurelle de ces acteurs et la gestion de ces interactions agissent comme des facteurs de succès de l’innovation et font objet de nombreux réflexions dans les milieux académiques.
Et dans ce contexte, ou` les enjeux de l’innovation sans cesse croissant, les actions et décisions de management de l’innovation dans l’entreprise sont devenues de plus en plus présentes et de plus en plus instrumentalisées.
Ce chapitre, sera consacré à l’état des connaissances sur l’innovation et de sa démarche dans l’entreprise et pour ce faire nous traiterons les sections suivantes :
Section 01 : Qu’est ce que l’innovation ?
Section 02 : Les processus d’innovation
Section 03 : La gestion de l’innovation dans l’entreprise
SECTION 01 : QU’EST CE QUE L’INNOVATION ?
1.1. Approche conceptuelle de l’innovation
L’innovation est un terme polysémique, ses acceptions varient selon le contexte dans lequel elle est utilisée ainsi que des objectifs particuliers poursuivis en matière d’analyse ou de mesure. Les auteurs accompagnent souvent leur définition d’une typologie de l’innovation en vue de borner le champ sémantique.
Pour l’encyclopédie Universalis, au sens large l’innovation désigne tout changement sciemment introduit dans l’économie4.
Le dictionnaire le Robert, la définit comme étant « l’action d’innover et le résultat de cette action, c’est une chose nouvelle »
L’étude étymologique du terme innovation nous renseigne que le terme innovation vient du latin Novus qui signifie nouveau. Le concept serait apparu en 1927 et désigne le fait d’introduire dans une chose établie quelque chose de nouveau5.Autrement dit, c’est insérer de l’inconnu dans un connu.
Ces définitions de type encyclopédiques de l’innovation sont trop restrictives du fait, qu’elles ignorent les notions de compétence et de concurrence qui sont au cœur de l’analyse du phénomène d’innovation.
Pour Perrin (2001)6, ce foisonnement de définitions s’explique par deux grandes raisons :
- La confusion entre les notions suivantes : invention, innovation, découverte scientifique et développement technique.
- Le terme même de l’innovation car il désigne à la fois un processus, un résultat, ou les deux.
Smail Ait-el-hadj (1989)7 abonde dans ce sens, pour lui le concept innovation a fait fortune du fait de sa richesse sémantique mais aussi de son image positive.
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES… 6
INTRODUCTION GENERALE… 9
PARTIE 01 : VERS UNE GESTION DE L’INNOVATION DANS LES
ENTREPRISES 16
Introduction de partie 01… 16
CHAPITRE 01 : FONDEMENT ET DEMARCHE DE L’INNOVATION 18
Introduction du chapitre 01 18
Section 01 : Qu’est ce que l’innovation ? 19
Section 02 : Les processus d’innovation 39
Section 03 : Le management de l’innovation dans l’entreprise 49
Conclusion du chapitre 01 61
CHAPITRE 02 : LA DIMENSION STRATEGIQUE DE L’INNOVATION…62
Introduction du chapitre 02 62
Section 01 : Organisation innovante, chaîne de valeur et avantage concurrentiel 63
Section 02 : L’impact de l’innovation sur l’analyse de la concurrence 78
Section 3 : Les implications stratégique de l’innovation 86
Conclusion du chapitre 02 102
Conclusion de partie 01 103
PARTIE 02: LA PROBLEMATIQUE DE L’INNOVATION AU SEIN DE
L’ENTREPRISE ALGERIENNE 105
Introduction de partie 02 105
CHAPITRE 03: LES MECANISMES DE PROMOTION ET DE SOUTIEN A
L’INNOVATION EN ALGERIE 106
Introduction du chapitre 03 106
Section 01 : Organismes de recherche et d’aide a l’innovation en Algérie 107
Section 02 : Pôles technologique, propriété intellectuelle et activité de veille technologique en Algérie 129
Section 03 : Diagnostic en matière de recherche et d’innovation 135
Conclusion du chapitre 03 156
CHAPITRE 04: ETUDE EMPRIQUE DU PROCESSUS D’INNOVATION DANS LES ENTREPRISES ALGERIENNES 158
Introduction du chapitre 04 158
Section 01 : Le cadre économique en Algérie 160
Section 02 : Microéconomie de l’innovation 174
Section 03 : Présentation de l’enquête 186
Section 04 : Traitement, analyse et discussion 202
Conclusion du chapitre 04 223
Conclusion de partie 02… 225
CONCLUSION GENERALE 228
BIBLIOGRAPHIE 233
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHES… 241
ANNEXE 246
TABLES DES MATIERES… 285